8 DÉCEMBRE 2020 – SALLE ITURBIDEA sans public – retransmis
Trois faits marquants :
• Malgré l’interdiction de public, présence de Marie-Jo Goya (membre liste Gavilan) avec le consentement tacite du Maire. Les règles ne s’appliquent pas de la même manière semble t-il avec les anciens élus
• Ton sec, ferme et agacé du maire et de certains membres de la majorité
• Refus de vote sur des amendements déposés de manière tout à fait légale par les membres d’Urrugne Autrement
• 5 questions ouvertes autorisées à Jean Tellechea alors que la limite est de 3 par groupe
DURÉE : 4 h 15
Vote contre l’approbation de ce document car transmis dans des délais trop courts pour pouvoir être étudié (1 jour au lieu de 5 jours).
Ce procès-verbal revêt la forme d’un compte-rendu (pas de retranscription exhaustive des interventions) et aurait dû, à ce titre, être diffusé dans les 8 jours, soit avant le 05 septembre 2020.
Cela fait la 4ème fois que l’on fait remarquer à M. Aramendi cette irrégularité sans que cela ne pose aucun problème à ses yeux. Continuité parfaite avec l’ancienne équipe sur ce point, sur la non-application des textes en matière de communication et d’information.
Il suffirait pourtant d’adapter les moyens de retranscription (moins de 500 €) pour que les interventions des élus soient rédigées de manière exhaustive et dans de bonnes conditions par les agents administratifs comme cela se fait depuis plus de 10 ans sur Ciboure et St-Jean de Luz.
• Avis sur le projet de programme local de l’habitat Pays Basque arrêté le 1er février 2020
Un document cadre avec des orientations de maîtrise de la construction de logements intéressantes et une boîte à outils financière mais qui pose clairement la question de la légalité du PLU d’Urrugne qui vient d’être validé.
Quel impact de ce type de document concrètement aujourd’hui pour les Urruñars ? Aucun.
Le document ouvrant droit à construction est le PLU. PLU dont le règlement et le zonage ne seront pas revus par la majorité actuelle qui ne veut procéder qu’à une modification simplifiée, soit à juste augmenter le nombre de logements sociaux sur certaines zones.
Nous avons voté favorablement car on ne peut être contre ce type de document mais le vrai enjeu pour les urruñars est la refonte du PLU actuel pour arrêter avec l’édiction de règles différentes selon que l’on soit promoteur immobilier ou propriétaire de terrains familiaux.
• Adoption du règlement intérieur du Conseil Municipal
26 amendements ont été transmis deux jours avant le conseil municipal comme l’autorise le règlement intérieur en vigueur. Car ce document n’a pas fait l’objet d’une étude approfondie par la majorité pour traduire un vrai changement en termes de communication et de démocratie.
On est là encore dans la parfaite continuité de l’équipe précédente, hormis un ou deux articles de démocratie participative qui ont été étoffés.
En effet, ce document :
- – conditionne l’expression des listes d’opposition politique à son minimum voire même ignore l’une d’entre elle
- – n’édicte que très peu de mesures précises encadrant les obligations de la majorité en termes de délai et de communication
- – ne prévoie aucune relation avec la population pendant le conseil municipal. Les conseils municipaux ne restent qu’une représentation entre élus, déconnectée de la réalité, du terrain, alors que les décisions prises concernent directement les urruñars.
Aramendi n’a pas daigné, comme la loi l’y oblige, lire et présenter au vote les amendements. Par manque de temps et au motif que cela aurait dû être débattu en commission. Quel déni de démocratie !!!
Alors que notre seule volonté est de sortir par le haut des deux derniers mandats caractérisés par l’opacité des décisions prises, un manque de communication, d’information et d’invitation au débat.
Non M. Gavilan, ce n’est pas une manœuvre politique mais bien un moyen de présenter en débat public et non pas uniquement en commission communale, entre élus, les droits et devoirs de la majorité en termes de communication et de transparence pour l’intérêt des Urruñars.
C’était une occasion supplémentaire pour la nouvelle majorité de marquer sa différence de conception de la démocratie avec ses prédécesseurs. Etape encore une fois manquée.
Nous sommes là encore dans une parfaite continuité de pratique avec la majorité précédente. Incompréhensible.
Le groupe Urrugne Autrement étudie les possibilités de recours car il est anormal qu’un maire balaie d’un revers de main, de manière autocratique, une demande légale d’amendements pour un règlement qui va codifier les relations pendant 6 ans entre sa majorité et son opposition.
Mais il est vrai qu’en 12 ans d’opposition, cette pratique n’avait jamais été utilisée par M. Aramendi. Certainement par manque de temps là aussi …
• Charte des commissions extra-municipales
Drôle de conception de la démocratie participative pour une charte élaborée qu’entre élus de la majorité. Il aurait été plus logique que cette charte soit présentée et discutée à la commission Démocratie participative, commission qui ne s’est jamais réunie depuis sa création pour travailler sur ce sujet.
On a encore l’impression que rien n’était préparé en amont, que les élus de la majorité n’ont pas la même vision sur les moyens à mettre en œuvre et la manière d’associer élus et population aux projets.
Cette sensation est gênante car elle est la même dans quasiment toutes les commissions : une envie de bien faire mais un manque cruel d’axes clairs, d’investissement dans la recherche de solutions possibles, d’innovations dans les mesures proposées.
Vote favorable pour le principe, pour encouragement.
• Création de la commission extra-municipale « Commerce et artisanat dans la transition. »
Décidément le mot « transition » est à la mode, mis à toutes les sauces, c’est un mot magique.
Mais derrière le mot, là encore, on a l’impression que la majorité n’a aucun projet, aucune idée, aucune stratégie à proposer et qu’elle se repose encore une fois totalement sur les autres.
Pourquoi créer une commission supplémentaire pour engager une réflexion alors qu’une commission communale Commerce artisanat a été créée ?
Pourquoi ne pas avoir mobilisé en amont cette commission ?
La commission d’élus n’est pas utilisée avec tout son potentiel et cette décision est la seule décision prise sans avoir partagé au préalable les orientations, les points de vue, établi des axes de travail clairs.
Voté contre car prématuré de créer ce type de commission extra-municipale.
• Désignation d’un représentant de la commune d’Urrugne au sein de la Commission Locale de l’Eau du SAGE Côtiers basques
La politique d’ouverture affichée s’est subitement refermée avec l’absence de considération de la candidature de Sébastien Etchebarne et le vote de Nicolas Regérat.
Espérons que ce ne soit pas une représentation de façade car le risque inondation touche particulièrement Urrugne avec des rivières torrentielles et un phénomène de ruissellement très impactant pour un grand nombre d’urruñars. Ce risque a été nettement sous-évalué dans le PLU actuel.
Nous resterons vigilants sur la prise en compte des enjeux inondations par la majorité actuelle.
• Convention de mise à disposition du service de la Communauté d’Agglomération d’un accueil téléphonique et physique pour personnes sourdes et malentendantes
Très bonne initiative pour l’amélioration de l’accueil des personnes sourdes et malentendantes mais cette délibération est purement administrative. Elle n’est pas le fruit d’une politique interne mais seulement la réponse à une opportunité offerte par l’Agglo Pays Basque.
Ce dispositif n’a même pas été évoqué en commission communale d’accessibilité et aucune information n’a été donnée sur le nombre de postes d’accueil au public concernés par ce dispositif et sur la nature du travail engagé en amont avec les agents et les services concernés.
Ainsi, on a l’impression encore une fois d’avoir à voter une délibération, pour voter et profiter d’un dispositif existant peu onéreux.
Vote favorable sur le fond, pas sur la forme.
• Convention de mise à disposition d’un local communal à l’Association AIROSKI et avenant au profit de l’association DANTZANI
Solange Darrieussecq s’est fait la porte-parole d’Airoski.
Manipulation politique visant à faire annuler cette décision de se conformer à une convention de mise à disposition d’un local communal identique aux autres associations.
Cette défense d’association en fonction de liens personnels, d’intérêts personnels, de droits acquis est totalement insupportable.
Sans l’intervention de Sébastien Etchebarne, la majorité était prête à suspendre ces décisions et à céder face au positionnement idéologique de Solange Darrieussecq.
Il est absolument nécessaire de ramener une équité de traitement sur les conditions de mise à disposition et de partage de salles communales quelles que soient les associations considérées.
Vote favorable
• Autorisation d’ouverture des commerces le dimanche
Toujours gênés par des positionnements très idéologiques qui confrontent une vision ultra-libérale défendant la liberté totale, portée ici par la liste de Francis Gavilan, à une vision anti-libérale contre l’ouverture des commerces le dimanche défendue par la majorité
La règle de 5 ouvertures possibles le dimanche était d’usage jusqu’en 2015 avec un élargissement à 6. Mais depuis 2015, la loi donne la possibilité aux maires, après avis des conseils municipaux, d’élargir cette mesure à 12 dimanches.
C’est ce doublement d’ouvertures dominicales autorisables qui pose question aujourd’hui car il remet en cause un système qui a perduré depuis plus de trente ans et qui semblait accepté de tous, du moins de la majorité d’entre nous.
Cela pose d’autant plus question pour nous, que ce ne sont que certaines enseignes de la grande distribution qui s’y sont engouffrées dont une enseigne discount.
On peut légitimement se demander si la possibilité avait offerte d’ouvrir 18 dimanches qu’elle aurait été la demande de cette enseigne ?
Pour nous :
- Il nous semble opportun d’accepter les demandes lorsqu’elles sont raisonnables, ponctuelles ou liées à des pics de consommation comme la période de Noël ou la période estivale la plus chargée (début août)
- Par contre, il nous semble irraisonnable de ne pas tirer les leçons de la crise actuelle liées à la sur-consommation et d’autoriser certaines demandes dont notamment une ouverture dominicale sur plus de 8 semaines consécutives l’été (ex : Lidl)
- Nous sommes donc favorables à l’accord de 5 ouvertures maximum, hors jours fériés, soit 6 pour l’année 2021 (15/08), conforme déjà à la demande de 5 commerces sur 16. Car les jours fériés sont décomptés des dérogations dominicales.
Cela ferait un maximum de 2 séries de 3 dimanches sur l’année, ce qui semble raisonnable et adapté à notre territoire et au respect du rythme de vie des salariés locaux
Même si Philipe Aramendi a eu un comportement ferme sur le refus de toute souplesse liée aux jours fériés, le vote des élus d’Urrugne Autrement a été favorable car cela correspond à un affichage essentiel en matière de modèle de consommation raisonné et de positionnement solidaire vis-à-vis des petits commerces.
Cette délibération valant avis a cependant montré les limites du débat puisque la décision était clairement prise par Philippe Aramendi.
• Décision modificative n°2
L’information intéressante est le financement d’un système de visio-conference pour la salle du Conseil Municipal pour un montant de 8 000 €, ce qui signifie que la majorité intercède à une des propositions du programme d’Urrugne Autrement facilitant la retranscription des débats. Cela va dans le bon sens même si cela met en évidence ici un retard important plus qu’une innovation.
• Gratuité des cantines fin d’année scolaire 2019/2020 : versement d’une participation exceptionnelle au Syndicat Intercommunal des Ecoles de Ciboure et Urrugne et au syndicat intercommunal des écoles des Joncaux et de Béhobie
Décision cohérente en termes d’équité avec les établissements publics et privés de la commune.
On peut regretter ici, encore une fois, l’absence d’informations précises ou estimées sur le coût budgétaire de cette mesure mais surtout la prise de position de Solange Darrieussecq qui voudrait que la Mairie finance le reste à charge de l’école privée catholique dont le coût des repas serait bien supérieur à 3 €.
Sébastien Etchebarne a rappelé la règle d’équité qui se doit d’être appliquée en pareille circonstance, quelles que soient les organisations et orientations prises par les établissements en termes de préparation de repas. Ce sont des choix d’établissements qui ne peuvent influer sur une décision collective. Cette règle de prix plafond est la même pour le calcul des aides sociales à la cantine.
Mais il est vrai que le directeur de ce groupe scolaire privé faisait partie de la liste de Francis Gavilan et de Solange Darrieussecq. On comprend plus facilement ici une deuxième prise de position ce soir non pas guidée par l’intérêt général mais par un intérêt communautariste
• Création de postes – Modification du tableau des effectifs 2021
Création de 4,5 postes nous semble t-il concédés sous la pression de certains responsables de service et sans vision globale de projet municipal car des responsables de services n’ont pas été auditionnés comme la Police municipale et le CCAS.
La question des ressources humaines est une question sensible qui se traite au-delà de quelques responsables de services. D’autant que des situations de souffrances au travail étaient remontées de manière brutale après le premier tour des élections municipales, par le dépôt d’un préavis de grève.
Il aurait été donc, à notre sens, préférable d’organiser en parallèle et au plus vite l’audit, de le confronter aux orientations budgétaires et politiques de la nouvelle majorité et permettre ainsi d’avoir une vraie politique cohérente et pérenne de réorganisation des services.
Cet audit va être lancé en février 2021 avec 6 mois de retard, 6 mois de perdu.
Vote favorable sur le principe de renforcement des moyens humains
• Modalités de transfert des voiries et des équipements communs des lotissements au profit de la commune d’Urrugne
Un cadre précis nous paraît légitime pour éviter les situations passées de voiries de lotissement dont certains transferts ont pu poser question. Il est temps de mettre en œuvre des règles claires et communes pour ces modalités de transfert.
Nous regrettons cependant le fait que ce projet n’ait pas été présenté aux élus en commission au préalable. Encore une fois, alors que le règlement intérieur stipule bien que toute délibération doit être présentée et discutée en amont en commission, nous, élus de l’opposition, sommes mis devant le fait accompli. Nous espérons que cette pratique identique aux majorités précédentes va rapidement cesser.
De son côté, Francis Gavilan souhaite plus de souplesse. On comprendra ici son souhait de continuer à pouvoir agir de manière différenciée selon les intérêts personnels ou politiques : les vieux ressorts de la politique d’antan.
Vote favorable
• Mme Françoise Besnard :
M. le Maire
A l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, il a été distribué dans les boîtes-aux-lettres des Urruñars une affichette, un flyer.
Nous tenons à saluer cette initiative qui permet de sensibiliser et de soutenir les femmes victimes de violence conjugale.
D’autant plus que le contexte actuel de confinement est favorable à l’anxiété, au repli sur soi, à la dégradation des conditions sociales et économiques, donc à une recrudescence de situations de violences familiales.
Mais on a tous été surpris de recevoir cette affichette dans nos boîtes aux lettres sans en avoir été informé préalablement en notre qualité d’élus mais surtout en ma qualité de Présidente du CIDF des Pyrénées-Atlantiques, organisme cité dans votre communication.
La réception de cette affichette pose question sur votre façon de décider, d’informer et de communiquer.
En effet, l’intention et la décision de la distribution de ce flyer n’ont jamais été évoquées au sein du Conseil d’administration du CCAS dont je suis pourtant membre.
Or c’est bien dommage car si j’avais été informée de votre intention de communiquer contre les violences faites aux femmes, comme je l’avais proposé à votre directrice du CCAS, cela vous aurait évité de transmettre de mauvaises informations avec des contacts du CIDFF erronés. Donc de gagner en efficacité.
Je regrette cette méthode de communication qui démontre malheureusement un écart important entre vos intentions de campagne et de début de mandat sur le « travailler ensemble », et vos actes.
En effet, contrairement à ce que vous annonciez, les décisions opérationnelles continuent à être prises seules, par un ou quelques élus, sans concertation avec les élus et membres des instances communales concernées.
On est sur ce point dans une continuité parfaite avec l’équipe précédente.
Alors, notre question, M. le maire est la suivante :
A quoi servent les instances communales et l’implication de vos élus d’opposition si les décisions importantes et impactantes, qui sont de toute façon sans concertation, ne sont pas au moins présentées pour information à vos élus d’opposition avant réalisation ?
Réaction épidermique de Sandrine Araguas qui n’a pas supporté cette remarque portée publiquement en disant « Je ne sais pas si le ton est celui qui permettra une collaboration », en concluant ainsi « l’erreur est humaine et qu’il y en aura d’autres.
Aucune remise en cause de leur méthode de travail, de leur communication. C’est regrettable.
• M. Nicolas Fourcade :
Cent cinquante jours sont passés depuis notre premier Conseil Municipal du 3 juillet dernier.
Pendant ces cinq mois, nous avons été invités à participer à un bon nombre de réunions des commissions municipales, et nous avons souvent apprécié l’état d’esprit de collaboration.
Pourtant nous avons eu trop souvent l’impression d’y traiter les affaires courantes, et nous ne connaissons pas encore votre vision à plus long terme sur les domaines importants.
Au cours des trois ou quatre prochains mois, un projet de budget municipal pour 2021 va être préparé, présenté, puis mis en délibération et voté.
L’élaboration du premier budget est un moment important pour une nouvelle équipe municipale.
Nous aimerions y être associés dans les meilleures conditions.
Pour cela, nous vous demandons, comme la loi le permet chaque année, d’organiser un vrai débat sur la politique générale de la commune, sur les orientations et les actions concrètes que vous envisagez au cours de ce mandat. Un débat qui aille au-delà d’une présentation comptable et du vote du budget municipal pour 2001.
Ce débat permettra à nous, élus, mais également aux urruñars de comprendre, concrètement, les modalités de mise en œuvre de votre programme sur lequel vous avez été élus, de présenter les premières actions, leur impact financier, les calendriers.
Acceptez-vous d’organiser ce débat pour le prochain conseil municipal et selon quelles modalités ?
Philippe Aramendi pense que leur vision est claire mais cette vision pour l’instant se limite à l’urbanisme et précise que le débat aura bien lieu selon des modalités non encore définies mais qui seront différentes des précédents débats organisés, en associant les élus de la majorité.
Nous serons vigilants sur la clarté des informations soumises et sur la tenue de ce débat où notre participation sera active et constructive.
19 OCTOBRE 2020 – SALLE ITURBIDEA avec public
… les PV car ils ne retranscrivent pas la totalité du conseil municipal.
• Politique foncière d’aménagement
Elle serait pilotée par l’EPFL sans connaître les conditions ou les contraintes financières liées à cet engagement.
UA s’abstient par manque d’nformations.
• Procédure simplifiée du PLU n°1 qui permet de ne supprimer que 3 OAP
Alors que le discours de campagne de Philippe Aramendi soulignait que ce PLU était inadapté. Il n’a peut être pas de marges de manœuvre par rapport à l’Agglomération Pays Basque
UA demande une révision allégée ou une modification qui permettrait de réaliser une enquête publique environnementale, négligée jusqu’à aujourd’hui avec un avis de la MRAE
• Déploiement de la 5G
Une motion pour une étude d’impact au déploiement de la 5G et un lancement d’un débat citoyen ont été votés.
UA aurait préféré avoir des informations plus précises et s’interroge sur les compétences pour se positionner sur ce sujet.
• Exposition ; convention tripartite
Sans explication sur le choix de l’artiste, sur l’oeuvre, sur le coût financier engagé par la mairie.
• Réajustement de l’autorisation de programme
Création d’un cheminement piétons / cycle – itinéraire 2
Quel manque de maîtrise budgétaire ; augmentation de 29 %
• Réajustement de l’autorisation de programme
Réaménagement des vestiaires du stade municipal
Augmentation de 54 % !
Reprise du dossier en l’état.
UA s’abstient par rapport au manque d’informations sur les travaux et s’interroge sur cette augmentation
• Réajustement de l’autorisation de programme
Réalisation d’un cheminement piétons/cycle – itinéraires 3 et 4
Budget de presque 3 millions d’euros pour un cheminement dangereux le long des routes, sans consulter les Urruñars sur leurs besoins !
Cette annonce qui se devait être un moment fort impulsant une dynamique en matière d’urbanisme n’a démontré qu’une seule chose : une ambition faible avec une intervention foncière sans vision globale, qui ne répond qu’à une urgence : la vente en cours des terrains de l’OAP Entré de bourg.
La stratégie foncière va en fait être pilotée par l’EPFL via une convention d’action foncière mais les élus d’UA espèrent que l’enjeu foncier pour Urrugne ira au-delà de l’OAP Entrée de Bourg.
Absence totale de la question de la restructuration du bourg dans son ensemble alors que c’est LE principal enjeu du développement maîtrisé d’Urrugne à court et moyen terme.
La réflexion de stratégie foncière se doit d’englober l’ensemble du périmètre du Bourg avec les trois autres OAP : Kochepe, Aguerrenborda et Cœur d’îlot, et surtout une zone, haut combien importante, qui est celle de l’ancienne station-service toujours en friche.
Un problème de transparence sur les frais inhérents à cet accompagnement. On a l’impression que cet accompagnement est gratuit, or on le sait et c’est normal, l’EPFL vit de ressources financières telles que la taxe spéciale d’équipement mais également des frais de portage foncier réalisé pour le compte des communes. On est sur une délibération d’intentions sans à aucun moment évaluer les coûts de cet accompagnement pour notre commune ? Et il manque le périmètre d’intervention de l’EPFL
Par contre, les élus d’UA sont très surpris d’apprendre par cette délibération le choix définitif de la création d’une ZAD sans en avoir été informé au préalable en commission ? D’autant que cette procédure est relativement longue alors que peu de propriétaires sont concernés et qu’ils semblent vendeurs. Tous n’ont pas été contactés aujourd’hui et certains attendent de vendre depuis près de 10 ans du fait de l’instabilité des PLU mal ficelés par les précédentes équipes municipales.
Encore une fois, aucune concertation avec les élus d’opposition, aucune information même du choix acté de ZAD pour mobiliser le foncier de l’OAP Entrée de bourg.
La question d’un développement urbain maîtrisé de la commune d’Urrugne est pourtant l’un des sujets ambitieux de l’équipe actuelle et un beau sujet de concertation.
Encore un rendez-vous raté, espérons de meilleurs jours de démocratie participative.
Abstention des élus d’UA du fait du manque de transparence sur la démarche et de l’absence de concertation préalable.
Ce PLU souffre de carences importantes et aurait mérité d’être annulé par les services de l’Etat au vu de l’ensemble des avis négatifs qui ont abouti, dans le cadre du contrôle de légalité, à la demande par les services de l’Etat de retirer l’OAP Berrueta-Iguzkiagerrea du PLU et de faire des études complémentaires pour l’OAP Entrée de bourg.
Or malgré le discours de campagne sur un PLU inadapté, Philippe Aramendi part sur une procédure simplifiée de modification qui n’aura que des impacts correcteurs limités.
A nos yeux, la procédure de révision allégée voire de modification avait des vertus bien plus intéressantes. Notamment celles de pouvoir réaliser une enquête publique environnementale, volet si négligé dans le PLU actuel et si décrié par les différents partenaires institutionnels compétents. Pour des délais de réalisation pas forcément beaucoup plus longs.
Les élus d’UA prennent acte de l’orientation de cette décision mais ne la comprennent pas car la modification simplifiée ne permettra pas d’atteindre les objectifs de préservation des espaces agricoles et naturels, là encore pourtant au programme de la liste majoritaire.
Nous sommes très déçus par la politique engagée qui se limite à des outils techniques incompréhensibles pour les Urruñars qui ne voient pas les changements que cela apportera
Pas de remise en cause profonde de la philosophie du PLU actuel, c’est dommage.
Philippe Aramendi semble pieds et poings liés à l’Agglomération Pays Basque, sans marges de manoeuvre. Qui est le patron ?
Abstention
Étude d’impact préalable au déploiement de la 5G et le lancement d’un débat citoyen
Quelle est notre compétence pour se positionner sur ce sujet ? Quelle est la portée de ce type de motion réellement sachant qu’une motion de ce type est portée par le Pôle territorial Sud Pays Basque au niveau intercommunal ?
En l’absence d’informations précises, nous votons pour, mais on aurait sincèrement préféré avoir des informations précises sur le développement de la fibre, sur la possibilité des urruñars de pouvoir étudier et travailler dans des conditions normales à domicile car ce sont leurs préoccupations d’aujourd’hui notamment en ces périodes difficiles qui plébiscitent le télé travail.
D’accord sur l’organisation de débats publics, sur de la concertation mais là encore, ce sont des revendications nationales qui ne tiennent pas cas des difficultés actuelles de vos habitants et qui ne répondent pas à leurs attentes d’accès normalisé au haut débit dans tous les quartiers d’Urrugne.
Signature d’une convention tripartite
Encore une fois, malgré tout l’intérêt de la demande, une délibération prise dans l’urgence sans que les élus aient l’ensemble des informations nécessaires à la prise de décision. Aucune explication sur le choix de l’artiste, sur l’oeuvre qui sera retranscrite dans la fresque, sur le coût de l’opération qui sera porté par la commune, les frais de remis en état.
La thématique de la culture accessible à tous mériterait un traitement plus global plutôt qu’une décision ponctuelle.
• Création d’un cheminement piéton/cycle itinéraire II
Régularisation de travaux déjà faits, donc c’est une délibération qui met devant le fait accompli les élus sans qu’ils en ait été informés au préalable.
On rappellera ici, encore une fois, le manque de maîtrise budgétaire des services techniques sur ce type de projet dit structurant puisque le projet initial était estimé à 1,2M€ TTC en mars 2019, réévaluée à 1,5M€ TTC en juin 2019 puis maintenant à 1,55M€ TTC, soit une augmentation de 29%. Mais le plus étonnant est la communication récente du Maire le 25/08/2020 qui indiquait un nouveau montant de marché élevé à 1 152 857,35 € HT (1 383 428,82 € TTC).
On espère plus de clarté sur les prochains dossiers et qu’ils seront mieux maîtrisés en matière d’engagement financier car une augmentation de 29% sur un projet de ce montant, c’est énorme.
• Réaménagement des vestiaires du stade municipal – Millésime 2020
Malgré une augmentation de 264 400 € (+54%) le projet n’a pas fait l’objet d’une présentation détaillée aux élus. La nouvelle équipe a encore une fois repris le dossier en l’état si ce n’est l’étude d’une cuve de récupération des eaux de pluie dont le volume sera réduit donc vraiment efficace ?
Les élus d’UA auraient trouvé plus judicieux de relancer l’appel d’offres et de réétudier le programme de travaux.
Face au peu d’informations sur la nature des travaux et l’augmentation conséquente des travaux projetés, abstention.
• (AP) – Millésime 2020 – Réalisation d’un cheminement piéton/cycle – itinéraire 3&4
A travers la présentation d’une délibération purement administrative, de déblocage de crédits, la majorité avec la complicité de l’ancienne majorité, est en fait en train de valider un projet structurant de 2,7 M€.
Près de 3 M€ d’argent public vont être dépensés sans avoir consulté les urruñars sur l’intérêt du projet, sans les avoir informé du projet et sans les avoir associé. Et si l’on considère la difficulté chronique des services techniques à maîtriser les enveloppes financières, cela risque d’être beaucoup plus. D’autant que ce projet, non prioritaire dans le cadre du schéma départemental des voies cyclables, ne bénéficiera pas de subventions importantes.
Si la liaison douce Berroueta-Bourg est primordiale, comment la nouvelle majorité peut-elle engager de pareils investissements sans avoir fait déjà un bilan des deux précédents cheminements en termes de positionnement, de sécurisation, de financement d’entretien, de retours sur l’utilisation faits par les usagers ?
Encore une étape importante manquée par la nouvelle majorité dans son programme de co-construction, de démocratie participative !!
En fait, la promesse de changement n’y est pas alors que nous sommes déjà 100 jours après la prise de fonction de l’équipe de Philippe Aramendi. Les pratiques, les méthodes sont les mêmes que la majorité municipale précédente avec une décision prise seule sans concertation.
Les élus d’UA pensent que la réalisation de ce type de cheminements en bordure de voies départementales, de voies routières rapides est génératrice de risques et condamne le développement de voies en site propre pour le transport collectif si intéressant pour les scolaires et les personnes âgées qui sont les oubliés de cette politique de mobilités qui n’en est pas une car partielle.
Abstention
…relative au versement de la contribution communale aux classes sous contrat d’association, gérées par l’OGEC et par l’Association Urruñako Ikastola
Les élus d’UA ne s’opposent pas au principe de régularisation de la contribution communale mais trouvent étonnante la différence de répartition des contributions communales et se pose la question de leur légalité car le principe de parité entre les écoles publiques et privées n’est pas respecté (3 montants différents entre les écoles publiques, l’Ikastola et l’école privée). Nous n’avons eu à ce titre aucun détail sur les modalités de calcul du coût de référence communal, des charges de fonctionnement moyennes prises en compte.
Autre problème soulevé : le calcul des contributions communales se base sur l’ensemble des élèves scolarisés par les établissements privés de la commune. Là aussi, la loi n’est pas appliquée sur Urrugne puisque seuls les frais de scolarité des élèves résidant sur Urrugne doivent être pris en charge par la commune.
Faute d’informations suffisantes sur la question qui semble très opaque, abstention.
L’équipe actuelle semble vouloir rééquilibrer la participation entre Ikastola et OGEC sans pour autant remettre à plat les modalités de calcul actuelles.
Les élus d’UA veilleront à ce que les règles de prise en charge par les communes et de parité de financement des dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat lorsqu’elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence (loi du 28 octobre 2009 et décret du 09 novembre 2010).
Décision symbolique et purement politique du Maire car n’émane pas d’une demande explicite du responsable d’établissement du collège Piarres Larzabal.
Après demande des élus d’UA sur le montant que cela représente annuellement, celui-ci serait de 800 € par an donc n’est en rien un préjudice financier pour cet établissement privé situé sur une autre commune : Ciboure.
Les élus d’UA pensent qu’il aurait été plus juste d’appliquer un tarif réduit plutôt qu’une gratuité car il est de la responsabilité des établissements scolaires de financer leurs équipements ou activités en dehors de leur commune d’attache.
Si l’impact financier n’est pas important pour la commune, cette décision est purement politique dictée ici uniquement par l’orientation abertzale de la liste majoritaire.
Les élus d’UA s’abstiennent donc sur ce point.
• Nouvelle dénomination de voie : Hameau Muxilo
Philippe Aramendi a argué dans sa présentation des orientations de politique foncière et d’aménagement que l’évolution urbaine d’Urrugne s’était principalement traduite par un processus d’étalement urbain, grignotant au fur et à mesure du temps des espaces à vocation agricole et naturelle. Constat que l’on partage et qui nous amène à considérer que l’OAP de Kechiloa soit, comme le demande les services de l’Etat, réétudiée avant le lancement d’une opération d’urbanisme.
Or la nouvelle équipe municipale demande aux élus du conseil municipal de valider un nom commercial de promotion immobilière alors que ce nom est déjà diffusé et commercialisé malgré l’absence de permis de construire accordé et de délibération. De plus, cette opération immobilière est projetée sur un secteur à enjeu environnemental où des procédures sont en cours (instabilité juridique)
Les élus d’UA sont étonnés du lien entre le promoteur immobilier et la mairie (fuite du nom de l’opération validé avant la délibération) et ne veulent pas cautionner par ce vote le lancement d’une promotion immobilière située dans un champ agricole de 1,3 ha, à l’écart des principaux axes de communication, sans continuité urbaine avec l’agglomération de Kechiloa. Donc contraire au sens de la loi littorale, loi qui est pourtant strictement appliquée pour les propriétaires individuels qui ne peuvent plus, eux, autoriser leurs enfants à construire.
Le « deux poids, deux mesures » est juste insupportable.
Vote contre
• Déplacement d’emprise du chemin rural de Martikotbeherea
Délibération non valable si l’on en croit le règlement intérieur puisque ce dossier n’a pas été présenté en commission des Biens communaux.
Les élus sont mis devant le fait accompli et n’ont pas pu débattre sur le fond de ce dossier qui pose problème puisque des demandes très précises sont faites de la part des services techniques de la Mairie alors que sur d’autres dossiers présentés, des travaux ont été réalisés sur un chemin communal sans aucun contrôle et recommandations de la Mairie.
Encore un « deux poids, deux mesures » mais par manque d’informations plus précises.
Abstention.
A la remarque de faire passer une délib sans qu’elle ait été visée en commission des biens communaux par les élus actuels, n’ont pas tenu compte de la remarque, prétextant que ce dossier avait été visé en commission des biens communaux précédemment.
Présentation et justification de la procédure de préemption engagée sur l’OAP Entrée de bourg.
25 AOÛT 2020 – SALLE ITURBIDEA avec public
Impossibilité pour UA de débattre sur certains points car ils n’ont pas été présentés avant la date du conseil municipal.
• Cheminement piétons/cycle ; itinéraire 2 entre RD810 et Socoa
Report de la date des fins de travaux avec des travaux supplémentaires et une augmentation de 3% pour une piste dangereuse !
• Reconduite d’un marché avec un prestataire basé à Mérignac pour la fabrication et la livraison de repas pour les cantines et pour le centre de loisirs :
On est bien loin d’une alimentation locale !
• Renouvellement des baux (pour 2 ans) pour le col d’Ibardin à condition d’installer des toilettes sèches par les occupants. C’est une solution provisoire qui ne tient pas compte des normes d’assainissement.
Où est la transition écologique ?
UA souhaiterait que cela soit réorienté vers un projet plus global avec une revalorisation des espaces naturels, respectueux de la zone Natura 2000.
• Renouvellement du bail de location de l’association de chasse Untxin Bidassoa
Suite à l’accident survenu au mois d’août, UA propose de rédiger une charte avec les chasseurs, acteurs importants de nos forêts et de nos montagnes.
• Renouvellement de la mise à disposition de locaux communaux pour les associations
Toutes les associations n’ont pas les mêmes accords avec la mairie. Certains bénéficient de locaux municipaux sans convention. UA regrette qu’il n’y ait pas un document regroupant les associations avec les salle utilisées, les créneaux.
• Procédure de régularisation des sépultures au cimetière
Manque de place ; les familles de Camieta ont leurs sépultures à Béhobie.
UA pense que la récupération de ces sépultures n’est pas suffisante pour satisfaire les demandes des familles d’Urruñar.
• Majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Soit environ 170 000 € pour la création de logements accessibles aux Urruñars !
L’opération de défiscalisation immobilière Uhaina à la Corniche à 6 500 €/m² « est une chance pour Urrugne » selon Francis Gavilan. Cela va créer de l’emploi !
Des communications du Maire qui posent problème car impossibilité pour les élus d’opposition d’intervenir, de débattre sur ces points qui n’ont pas été présentés et discutés avant.
1. Cheminement piétons-cycles / itinéraire 2 entre la RD810 et le quartier de Socoa
Report de la date d’achèvement des travaux en raison des travaux supplémentaires liés à de nouvelles prestations et en raison du contexte COVID-19: 1 152 857.35 € HT (1 383 428.82 € TTC), soit une augmentation de 34 625 € HT (+3,1%).
Cette piste pose de graves problèmes de sécurité avec une traversée dangereuse au niveau d’Agorreta (voie routière rapide limitée à 70 km/h).
Nous n’avons ainsi pas pu exposer notre point de vue sur la dangerosité de ce type de cheminements et sur les problèmes récurrents de dépassement des budgets de travaux, même si ici ils sont relativement faibles.
2 – Service de fabrication et de livraison de repas en liaison froide pour les cantines des écoles publiques et pour le centre de loisirs de la ville d’Urrugne
Alors que la majorité a axé sa campagne sur une alimentation saine et locale, voici qu’elle reconduit un marché avec un prestataire de l’industrie agro-alimentaire basé à Mérignac.
Décision prise de manière unilatérale sans concertation avec les élus d’opposition. Le travailler « ensemble » est à géométrie variable semble t-il, il ne nous aura pas fallu longtemps pour y être confronté.
Moyen ici d’étouffer une affaire bien épineuse en évitant une délibération sur le sujet et donc un débat.
Drôle de vision de la démocratie.
Un accord-cadre pour une année supplémentaire : espérons que ce temps soit suffisant pour initier une vraie réflexion sur le sujet de l’alimentation de nos enfants et mettre en place de vraies mesures.
1. La signature de nouveaux baux pour les emplacements au Col d’Ibardin :
Baux de deux ans avec une nouvelle condition intégrée : la réalisation par les soins des occupants de dispositifs de toilettes sèches, indispensables pour faire cesser tout rejet dans le milieu naturel.
Urrugne Autrement est étonné de voir la majorité, qui a toujours été contre l’aménagement d’Ibardin, reconduire pour une si longue durée les baux commerciaux. Reconduction qui se fait alors que les normes d’assainissement mais surtout de sécurité et d’accessibilité ne sont pas respectées de surcroît.
Abstention car l’installation de toilettes sèches à titre provisoire ne permettra pas de remédier à la problématique de rejet dans le milieu naturel et sont inadaptées pour l’usage de commerces.
ll aurait été plus prudent de glisser sur un an maximum de plus pour ne pas hypothéquer l’étude et le lancement du projet de réaménagement du versant français d’Ibardin, en rupture avec le développement commercial des ventas navarraises.
Il est pour nous nécessaire d’abandonner le projet commercial d’Ibardin et de réorienter ce projet sur un espace de valorisation de nos espaces naturels respectueux de la zone Natura 2000 qu’il domine.
2. Renouvellement du bail de location de l’association de chasse Untxin- Bidassoa
Sur le fond, ce type de bail ne nous pose pas problème mais sur la forme, sa rédaction nous semble trop vague notamment sur les mesures de protection, de communication et de sécurité à respecter et faire respecter lors des battues.
En effet, la convention transmise évoque seulement dans son article 4 l’élément suivant : « L’Association de chasse Untxin-Bidassoa s’assurera de la sécurité de tous, notamment à l’occasion des battues de grand gibier » et fait juste référence aux dispositions de l’arrêté n°2014217-0010 du 5 août 2014 réglementant la chasse, la sécurité publique et l’usage des armes à feu et toutes autres dispositions légales ou réglementaires visant à assurer la sécurité des personnes et des biens.
Or le jeudi 13 août 2020 au matin, une balle de fusil de chasse a perforé la baie vitrée de M. Mme Lesage à hauteur d’homme et, de toute évidence, cela n’aurait jamais dû se produire.
Nous ne nous sommes pas opposés au vote de ce renouvellement de bail mais il nous apparaissait intéressant de profiter de cet accident et du renouvellement de la convention pour rédiger collectivement une charte spécifique sur les dispositions réglementant les battues ; ceci pour assurer aux urruñars que tout sera mis en œuvre par la commune pour que pareille mésaventure ne se reproduise pas.
Nous avons également interpelé la majorité sur la durée du bail qui nous semblait longue et avec une échéance calée sur les élections municipales, peu propice à une négociation calme et sereine sur la question des conflits d’usage, des droits et devoirs de chacun.
Ce point a été retenu et sera discuté avec l’association.
3. Conventions de mise à disposition de locaux communaux à des associations
Les élus d’Urrugne Autrement se sont abstenus sur ce point présenté car nous regrettons là encore une proposition de délibération purement administrative qui consiste à reconduire une situation existante, sans donner d’informations sur la justification des demandes et le positionnement de la majorité, et sans apporter de réponses à la situation de vétusté des locaux prêtés au comité des fêtes du Bourg que votre liste avait pourtant dénoncée pendant la campagne.
Aucune nouvelle organisation, pas d’orientation différente ni de transparence sur l’affectation et l’usage des salles mises à disposition
De plus, un certain nombre d’associations comme Airoski, la Batterie fanfare, … qui pourtant, bénéficient de locaux municipaux, ne font pas partie de la liste présentée.
La majorité a confirmé ce constat anormal et précisé, effectivement, que ces associations ne sont pas signataires de conventions et qu’ils comptaient y remédier mais quand, comment ? Le temps le dira rapidement nous l’espérons car la force associative est importante sur Urrugne et on doit absolument mieux répartir l’usage des salles communales et les attribuer de manière transparente et équitable.
4. Cimetières communaux : procédure de régularisation, avant reprise, des sépultures sans concession relevant du régime du terrain commun
Sur le fond, procédure somme toute classique qui n’appelle pas de la part des élus d’UA une objection.
Mais la problématique des sépultures est une problématique qui est revenue régulièrement lors de la campagne électorale, liée à la politique effrénée d’urbanisme des 15 dernières années qui a eu pour conséquence d’accueillir un grand nombre de personnes dans des quartiers urbanisés (Olhette, Camieta, Berrueta) qui ne disposent pas de cimetières de proximité. Or, lors de décès de proches, la seule solution qui est proposée aux habitants de Camieta, par exemple, est le cimetière de Behobie. Vous conviendrez que lorsque l’on n’a pas de famille localement et que l’on ne conduit pas, cela est vécu comme une double peine.
Si nous validons ce projet de délibération, nous considérons que cette mesure de récupération des sépultures abandonnées, qui sera longue à mettre en œuvre, sera très insuffisante pour répondre aux besoins de sépultures des urruñars, et espérons que d’autres alternatives seront rapidement étudiées.
5 – Majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires- modification du taux d’imposition
Ce projet de délibération est encore une fois très administratif et manque cruellement d’explications, de justifications, de démonstrations.
Nous sommes en effet très surpris de l’absence de motif de cette mesure, ce qui laisse à croire que cette proposition est totalement symbolique.
Ou alors est-ce une mesure pour décourager la construction de résidences secondaires ? Mais pourquoi alors ne jamais avoir entendu Philippe Aramendi protester contre le projet en cours du Domaine d’Uhaina sur la Corniche ? Opération de défiscalisation immobilière qui va pourtant créer en 2021, à elle seule, 94 logements meublés touristiques à 6 500 € / m² !!! Autant de logements qui ne seront pas concernés par cette mesure en plus !!!
Etait-ce si nécessaire d’augmenter brusquement ce taux alors que les finances sont saines et qu’aucun projet d’ampleur, aucune réorganisation n’ont encore été proposés, pouvant justifier d’un besoin de trésorerie ?
Mais la vraie question est de savoir quelle sera l’efficacité réelle de cette mesure ? Pas de réponse
Quel sera le montant des ressources fiscales générées par cette mesure et pendant combien d’années vu le projet engagé du gouvernement d’exonérer totalement la taxe d’habitation d’ici 2023 ? 170 000 €
Mais aussi, pour rassurer ou informer les propriétaires de résidences secondaires, quel sera l’impact financier moyen pour chacun d’entre eux ? A cette question, Pantxo Tellier a avancé un montant de 60 € par foyer fiscal concerné mais André Bayo a rapidement rectifié en évoquant 140 €, ce qui est plus juste.
Parce que cette mesure est purement symbolique, et n’apportera au final que peu de ressources financières sans effet sur la pression touristique immobilière, les élus d’UA se sont abstenus.
Comme vous le savez, les Français traversent une crise de confiance envers les responsables politiques. Seule une personne interrogée sur six leur accorde sa confiance, soit 14% (sondage Elabe pour BFMTV du 25/09/2019) et 65% d’entre eux, soit les deux tiers, estiment que la plupart des élus privilégient leur intérêt personnel face à l’intérêt général (les exemples de nos deux précédents maires élus ne leur donnent pas tort malheureusement).
61% des Français estiment aujourd’hui que l’adoption des deux dernières lois sur la transparence de la vie publique, votées en 2013 et 2017, n’a pas permis d’augmenter la transparence et la confiance dans la vie politique.
Vous-même, tout comme nous d’ailleurs, avez fustigé l’opacité des pratiques de l’ancienne équipe municipale qui vous ont amené en tant que tête de liste d’opposition à regretter le manque de débat et de considération des élus de la majorité de l’époque.
Si les conditions de débat entre élus sont réunies pour l’instant au sein du Conseil municipal et des commissions que vous avez lancées, nous ne voyons toujours pas de mesures, au-delà de votre projet de démocratie participative, imprimant un changement de pratique pour améliorer la transparence des relations, donc la confiance entre les citoyens et les élus d’Urrugne.
Pouvez-vous nous préciser quelles seront les mesures concrètes que vous comptez mettre en œuvre, à court terme :
• Pour prévenir les risques de conflits d’intérêt encourus par les élus dans l’exercice de leur mandat en matière de déport, de concussion, de favoritisme dans le cadre des marchés publics, de trafic d’influence, de corruption passive ?
Une note à l’attention des élus est prévue pour éviter ou prévenir les conflits d’intérêt. Cette note sera rapidement diffusée.
• Pour rendre plus lisibles les politiques publiques aux citoyens par un accès facile et rapide aux documents et aux informations d’intérêt général ?
Travail en cours sur une amélioration du site internet pour mieux informer les citoyens
• Pour améliorer la participation citoyenne ?
Des commissions extra-municipales seront créées pour intégrer les citoyens dont la première sera : le marché hebdomadaire.
La Commission Démocratie participative se réunira également avec un objectif principal : déterminer toutes les mesures pour associer les citoyens dont la réactivation des conseils de quartiers. Et espère que l’opposition pourra faire part de mesures constructives sur le sujet
Réponses très succinctes : des incantations mais aucune mesure concrète et rapide mise en oeuvre. On a du mal à voir la stratégie, les idées propres au groupe majoritaire, la dynamique insufflée.
20 JUILLET 2020 – SALLE ITURBIDEA avec public
10 personnes pour chacune des nombreuses commissions municipales :
• 2 membres par groupe d’opposition
• 6 membres de la majorité
Pour les membres de l’opposition, le tour revient vite : 6 à 9 commissions par membre, alors que pour la majorité 5 commissions au maximum …
• Les indemnités : Le maire percevra la totalité de ses indemnités avec une majoration de 25%
Indemnités pour tous les membres du conseil municipal : – 46 %
Prime de match pour Monsieur Tellier ; + 58%
1 – Création et désignation des membres des commissions municipales, et désignation des membres des structures intercommunales et autres organismes :
Nous avons par soucis de rapidité et d’efficacité proposé et opté pour le vote à main levée.
Philippe Aramendi a souhaité ouvrir les commissions communales à 2 membres par groupe d’opposition. Mais ne nous trompons pas, ces commissions ne sont là que pour donner des avis, les décisions sont déjà prises en amont et seront validées par la majorité d’une seule et même voix en conseil municipal. Nous jouerons en tous cas le jeu et interpellerons les élus de ces commissions sur chaque incohérence constatée ou mauvaise route prise.
Nous avons donc accepté cette proposition et soumis nos propositions pour les commissions communales qui ont été acceptées mais on a rejeté toute participation aux structures et organismes intercommunaux.
Pourquoi ? Parce que faire de la représentation ne nous intéresse pas, nous sommes à la recherche de l’efficacité de notre action avec un engagement concentré sur les actions et décisions communales.
Et le risque était grand de nous disperser. Notre implication est déjà importante (6 à 9 commissions chacun contre moins de 5 pour la majorité des élus de la majorité).
2 – Indemnités du maire, des adjoints, délégués et conseillers municipaux
Le maire sera le seul à percevoir la totalité de ses indemnités d’élus. Pour le moins surprenant de voir que la majoration possible de 25% (soit : 2 528,11 € x 25% : 3 160,14€ brut, auxquels se rajoutent les indemnités de l’Agglo), tant décriée à l’époque par Philippe Aramendi, soit appliquée maintenant sans aucun problème de cohérence. « Autres temps, autres moeurs » comme dirait l’adage.
Si le soucis du maire de verser une indemnité à l’ensemble des membres du conseil municipal est louable, la répartition des indemnités est étonnante car l’effort financier induit ne repose que sur les adjoints (-46% : base brute de 1 069,59 € x 25% : 1 336,95 € / 724,98€) et délégués communaux. Drôle de vision de la solidarité, de l’effort collectif appliqué aux autres mais pas à soi. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». D’autant que le maire bénéficie par ailleurs de rémunérations de l’Agglo Pays Basque.
Un statut particulier pour Pantxo Tellier qui va percevoir 58% de plus d’indemnités mensuelles que les autres délégués conseillers.
Cela montre encore le grand esprit d’ouverture de cette liste avec la présence d’un historique d’Herritarrak parmi les postes les plus importants de l’équipe majoritaire, tout en détournant la règle de parité Homme/ Femmes relative aux adjoints.
3 JUILLET 2020 – SALLE ITURBIDEA avec public
• Accueil est fait en basque par Philippe Aramendi sans son écharpe.
• Jean Tellechea fait cavalier seul !
• Remplacement ; M. Levrero remplace Mme Mutuverria : la liste menée par Francis Gavilan ne respecte plus la parité !
• Pantxo Tellier regrette que les articles ne soient pas traduits en basque.
• Dans la liste de la majorité ; Mme Elizondo n°6 remplace Mme Araguas n°2
Autres faits :
• Proposition en aparté, avant le CM, d’un poste en commission territoriale pour la liste UA
• Introduction en euskara d’Aramendi sans même expliquer aux locuteurs non bascophones l’objet de son intervention. Remarque faite après le CM par Nicolas F. Après échanges avec Nicolas après le CM, dit qu’il ne le refera plus.
Pas d’écharpe tricolore ceinte par Aramendi pour des problèmes techniques d’acheminement, alors qu’une écharpe a été trouvée pour la photo prise après le CM devant la mairie.
Principales délibérations :
Discours du maire et des chefs de file d’opposition (cf. texte lu par Sébastien ETCHEBARNE)
Election du maire et des huit adjoints, délégations du conseil au Maire.
• 1re surprise et de taille : Marie-Christine ELIZONDO 1ère adjointe (n°6 sur la liste) alors que le poste semblait promis à Sandrine ARAGUAS (n°2)
Main-mise des abertzale d’Herritarrak sur les deux postes clés. L’ouverture annoncée de la liste n’est pas celle promise.
Nous sommes intervenus sur ce point en mettant en avant notre déception de ne pas voir Sandrine ARAGUAS accompagner Philippe ARAMENDI dans le pilotage politique de leur équipe et indiqué qu’il y avait tromperie sur l’ouverture annoncée.
• 2e surprise : remaniement de la liste de Francis Gavilan avec l’arrivée d’Henri Levréro en lieu et place de Denise Mutuverria.
Et il disaient que leur liste était sans étiquette ? Le délégué LR de la 6ème circonscription ne pouvait ne pas être élu quand même !!!
Mais l’équité hommes / femmes dans tout ça ? Certes ce n’est pas illégal mais est-ce bien moral ?
• 3e surprise : le cavalier seul dès le 1er conseil municipal de Jean Tellechea.
A quoi joue le stratège local du Parti national basque (PNV) ? Pourquoi rester élu et prendre la place d’un représentant de la liste de Francis Gavilan si on n’est pas d’accord avec la ligne politique défendue pourtant âprement durement la campagne ?
Déjà en tête de prochaines élections ? Mais vus les appels du pied à Philippe Aramendi, ne serait pas surprenant de le voir migrer dans un autre camp. Chose qu’il a déjà faite en 2008 avec une facilité déconcertante.
En tout cas, cette désolidarisation confère à la liste Urrugne Autrement et à ses 4 élus le rôle de première force d’opposition au sein du conseil municipal. Rôle que nous assumerons pleinement mais de manière constructive.
• 4e surprise : un abertzalisme qui a du mal avec les symboles républicains. Pardon, non, n’est pas une surprise mais ça donne le ton des 6 années à venir et doit faire prendre conscience de la supercherie d’ouverture annoncée.
Introduction longue du futur maire en euskera. Nous sommes « euskalzaile » donc défenseurs de la langue basque et nous avons écouté avec attention et voire même émotion ce discours mais la langue officielle de la République est le français et il aurait été de bon ton d’au moins informer les non bascophones de l’intervention en euskera et de son contenu pour qu’ils ne se sentent pas exclus. Mauvais signe envoyé lorsque l’on se dit « rassembleur ».
Absence d’écharpe tricolore pour symboliser la prise de fonction officielle du Maire. Un problème technique d’approvisionnement nous dira t-on. Finalement une écharpe sera trouvée 2h plus tard pour la photo officielle des élus.
Mais la bonne écharpe n’a pas dû arriver avant le 14 juillet car, malgré le déconfinement, la cérémonie de la fête nationale n’a pas été honorée.
• 5e surprise : pas de vote du budget, celui-ci a été présenté et voté par la municipalité précédente alors que la loi prévoyait un délai supplémentaire.
Nous ne sommes donc pas en moyen de nous positionner sur les orientations budgétaires de 2020.